mercredi, août 30, 2006

true worship



Paradise is a toy for children. Only one atom of the love of God is better than a hundred thousand of them.





Bayazid Bistami

mardi, août 22, 2006

mardi, août 15, 2006

ibn arabi

Le jeûne appartient (au serviteur) par statut, non par son essence. Allâh Se l'est attribué et en a dépouillé le jeûneur, bien qu'Il lui ait donné l'ordre de jeûner. Il convient donc que le jeûneur regarde vers son Seigneur durant toute la durée de son jeûne afin de réaliser pleinement sa qualification et de ne pas en être diverti. Dieu ne S'attribue le jeûne que s'il est authentique; il ne l'est que dans la forme qu'Allâh a prescrit au jeûneur de réaliser. Si ce dernier ne jeûne pas de la manière qui a été définie par la Loi, il n'est pas jeûneur et, en ce cas, il n'y a pas de jeûne qu'Allâh puisse lui "rendre". ll peut se faire en effet que le jeûneur imagine être tel alors qu'il accomplit pendant le temps de son jeune des actes qui le disqualifient comme la calomnie: en ce cas, il rompt son jeune bien qu'il s'abstienne de manger; pour qu'il retrouve sa qualité de jeûneur, il faut qu'il y ait expiation. Que le jeûneur soit attentif à ce point, car il s'agit de préférer Dieu à soi-même. Il sera récompensé alors à la mesure de Celui qu'il aura préféré, c'est-à-dire Allâh le Très-Haut. Celui qui demeure attentif à son Seigneur, Allah le Très-Haut demeure attentif à lui de sorte qu'il n'a d'autre récompense que Lui : "Celui dans le sac duquel Il a été trouvé, c'est Lui qui en paie le Prix !" (Cor.l2, 75). Or, (le Vase d'or du Roi) est effectivement trouvé dans le sac d'un côté, Dieu est présent dans le "coeur" de Son serviteur croyant et qui se tient avec Lui ; de l'autre, le jeûne se trouve chez Allâh car c'est à Lui qu'il appartient quand il est valide. Le jeûneur cherche alors son sac et on lui dit: "C'est Allâh qui l'a pris !" Allâh devient ainsi Lui-même le Prix (de cet autre rapt) conformément à Sa Parole: "Le jeûne est à Moi, et c'est Moi qui en paie le Prix".

mourir avant de mourir

Allah-qu'II soit exalté!- a dit:
"N'est-ce pas à Allah que toute chose retournera ?" (Cor. 42: 53)
"C'est à Lui que tout reviendra" (Cor. 11: 123)
"Et vous serez ramenés à Lui" (Cor. 10: 56)"
C'est à Lui que vous reviendrez" (Cor. 6: 60)



ainsi que d'autres paroles analogues.Sache que le devenir de toute chose la reconduit à Dieu et que c'est à Lui qu'elle retourne. Ce retour à Lui des créatures se produit après la Résurrection, et cette dernière fait suite à l'anéantissement des créatures. Mais, comme l'a dit le Prophète - sur lui la Grâce et la Paix !- "Celui qui meurt, pour lui le jour de la Résurrection s'est déjà levé."Or il y a deux sortes de morts: la mort inévitable et commune à tous les êtres et la mort volontaire et particulière à certains d'entre eux. C'est cette seconde mort qui nous est prescrite dans la parole de l'Envoyé d'Allah: "Mourez avant de mourir." Celui qui meurt de cette mort volontaire, la résurrection pour lui est accomplie. Ses affaires reviennent à Dieu et ne sont plus qu'une. Celui-là est revenu à Dieu et il Le voit par Lui. Ainsi que l'a dit le Prophète - sur lui la Grâce et la Paix !- selon une tradition mentionnée par Tabarani: "Vous ne verrez pas votre Seigneur avant d'être morts"; et cela parce que, dans la contemplation de ce mort-ressuscité, toutes les créatures se sont anéanties, et que pour lui ne subsiste qu'une seule chose, une seule Réalité. Tout ce qui sera le lot des croyants dans leurs états posthumes est préfiguré à un degré ou à un autre dès cette vie pour les initiés. Le "retour" des choses-considérées sous le rapport de [la diversité de] leurs formes - à Allah, au terme de leur devenir, n'exprime qu'un changement de statut cognitif et non point une modification de la réalité. Celui qui meurt et pour qui s'accomplit la résurrection, pour celui-la, le multiple est Un, en raison de son unité essentielle; et l'Un est multiple en raison de la multiplicité en Lui des relations et des aspects.Les essences (al-a'yan) - que certains appellent aussi les substances (al-jawahir) - ne disparaissent jamais. La "création nouvelle", qui est permanente en ce monde et dans l'autre, concerne seulement les formes, qui ne sont que des accidents. Et tout ce qui n'est pas l'Être absolu - qui appartient à Dieu- est accident. Mawqif 221


Emir Abdel Kader

Dieu m'a ravi à mon "moi"


Dieu m'a ravi à mon "moi" [illusoire] et m'a rapproché de mon "moi" [réel] et la disparition de la terre a entraîné celle du ciel. Le tout et la partie se sont confondus. La verticale (tul) et l'horizontale ('ard) se sont anéanties. L'oeuvre surérogatoire a fait retour à l'oeuvre obligatoire, et les couleurs sont revenues à la pure blancheur primordiale. Le voyage a atteint son terme et ce qui est autre que Lui a cessé d'exister. Toute attribution (idafat), tout aspect (i'tibarat), toute relation (nisab) étant abolis, l'état originel est rétabli. "Aujourd'hui, J'abaisse vos lignages, et J'élève le Mien!"Puis me fut dite la parole de Hallaj, avec cette différence qu'il la prononça lui-même alors qu'elle fut prononcée pour moi sans que je l'exprime moi-même. Cette parole, en connaissent le sens et l'acceptent ceux qui en sont dignes; en ignorent le sens et la rejettent ceux chez qui l'ignorance l'emporte
Al Amir Abd el Kader